Les trois spécimens présentés ici proviennent d'anciennes collections, et ont probablement été récoltés dans les années 40. Époque à laquelle les porcelaines nigers et rostrées étaient bien plus communes qu'aujourd'hui - sans que l'on sache si leur raréfaction est le résultat d'une collecte trop intensive ou, justement, de la pollution .
L'une des plus courante est Cypraea eglantina. Ce spécimen est bien moins foncé que d'autres, mais montre une intéressante rostration.
Cypraea eglantina Duclos, 1833 - 56 mm, Nouvelle-Calédonie
Autre hôte commun des lagons calédoniens, Cyraea annulus. La coquille ne s'assombrit jamais lors du processus, mais l'anneau jaune se dédouble, voire diffuse sur les marges comme c'est le cas ici.
Cypraea annulus Linné, 1758 - 27 mm, Nouvelle-Calédonie
Cypraea lynx Linné, 1758 - 46 mm, Nouvelle-Calédonie
A noter qu'un phénomène proche touche certaines porcelaines de l'Île Maurice. Fait curieux, il y concerne en particulier Cypraea tigris. Or à l'inverse, en Nouvelle Calédonie la quasi totalité des espèces de cypraea sont touchées - ainsi d'ailleurs que des ovulidae comme Calpurnus verrucosus - à l'exception, justement, de Cypraea tigris. Il reste encore beaucoup à apprendre sur le sujet.