Cassis flammea Liné, 1758 - 132 mm, Marie-Galante
Comme la plupart des cassidae, Cassis flammea se nourrit la nuit d'échinodermes, en particulier d'oursins. Le jour, il reste enfoui dans le sable : ce spécimen a été déniché complètement par hasard, par 5 à 6 mètres de fond, en cherchant de petites espèces dans les débris coralliens.
Double coup de chance, la qualité est exceptionnelle pour un spécimen aussi mature : le dos ne présente aucune trace d'érosion, et même le canal (la partie la plus fragile des casques) est parfait.
La vue apicale permet de mieux comprendre comme se développe la coquille des casques, qui épaississent régulièrement (à chaque tiers de tour) une callosité columellaire.
Il est extrêmement rare de trouver un casque à un stade de développement intermédiaire, donc présentant une lèvre fine. Hypothèse la plus probable : une croissance très rapide entre ces étapes successives de renforcement de la coquille.
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