L'excellente émission de France 3 Thalassa évoquait ce soir - avant un étonnant reportage sur le spécialiste de la prise de vue sous-marine Christian Pétron - la douceur de vivre polynésienne. On y voyait notamment le journaliste déguster avec gourmandise un petit bénitier, sans doute un juvénile de Tridacna gigas. Pas de chance, tous les bénitiers sont protégés par la convention de Washington et inscrits sur la liste Cites.
La morale de cette histoire ? Protéger à tort et à travers des espèces prétendument en danger (quiconque à déjà immergé son masque dans n'importe quelles eaux des océans Indien ou Pacifique peut se rendre compte in visu et in situ que Tridacna gigas n'a nul besoin d'être protégé, sinon très localement) est une chose, communiquer sur celles qui le méritent vraiment en est une autre.
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3 commentaires:
Dans la même émission, il y a un mois environ, ils montraient des Polynésiens qui utilisaient des coquilles de Gigas pour faire des digues. Et en plongeant dans la mer à coté, il y en avait et pas qu'un peu !
A+
IA ORANA,
Les journalistes ne sont pas toujours très au courant des sujets qu'ils proposent!!!!!
Cherchez l'erreur....
Ici les bénitiers se laissent déguster et leurs coquilles émaillent souvent les plages des motu.
Très nombreux,ils pourraient peut-être devenir plus rares sans cette "protection",car le bénitier est nourriture ancestrale
A bientot,AMITIES,NANA
Marie-laure
Enfin une précision : Tridacna gigas n'existe pas en polynésie française, il s'agit plutôt de Tridacna maxima qui il est vrai se consomme partout, surtout dans les Tuamotu où il est très courant sur les récifs. Cela n'ôte en rien les judicieuses remarques citées plus haut.
Vincent TAHITI
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