Deuxième épisode de la série relative au destin des 50 espèces mises en avant par S. Peter Dance dans "Rare Shells" : aujourd'hui, la légendaire Harpa costata Linné, 1758.
Le spécimen illustré dans "Rare shells" mesure 95,8 mm. Assez loin du record (que vous pouvez admirer sur cette page), qui atteint 109,7 mm. C'est pourtant une taille gigantesque en regard des standards actuels. Ces dix dernières années, la grande majorité des spécimens rencontrés ne dépassaient en effet pas 60 à 65 mm - sans que l'on sache si cette tendance à la miniaturisation est le résultat d'une pêche trop intensive, ou simplement de l'adaptation de l'espèce à d'autres paramètres (pollution, apparition de nouveaux prédateurs, etc.).
Le spécimen illustré dans "Rare shells" mesure 95,8 mm. Assez loin du record (que vous pouvez admirer sur cette page), qui atteint 109,7 mm. C'est pourtant une taille gigantesque en regard des standards actuels. Ces dix dernières années, la grande majorité des spécimens rencontrés ne dépassaient en effet pas 60 à 65 mm - sans que l'on sache si cette tendance à la miniaturisation est le résultat d'une pêche trop intensive, ou simplement de l'adaptation de l'espèce à d'autres paramètres (pollution, apparition de nouveaux prédateurs, etc.).
Harpa costata Linné, 1758 - 54 mm, Île Maurice, Mahebourg
Harpa costata est majoritairement récoltée dans le vaste lagon de Mahebourg, au sud de l'Île Maurice, île dont elle serait endémique - Walls élargit néanmoins sa distribution à Rodrigues (1), et des doutes subsistent sur sa présence à La Réunion.
Elle vit enfouie dans le sable, dont elle ne sort que la nuit pour se nourrir. L'espèce est interdite de collecte (du moins en théorie, au même titre que tous les coquillages mauriciens), et la principale activité pourvoyeuse de cette coquille, l'extraction de sable corallien du lagon, est prohibée depuis 2001 à l'Île Maurice.
Cela n'empêche évidemment pas quelques spécimens d'atterrir sur le marché parallèle, mais globalement la tendance serait plutôt à la raréfaction. A noter l'existence d'une forme aux côtes plus épaisses et moins nombreuses, portant le nom de Harpa costata f. laetifica Melvill, 1916. Celle-là est actuellement quasiment introuvable.
(1) Walls, J.G (1980). Conchs, tibias and harps. A survey of the molluscan families Strombidae and Harpidae.
Elle vit enfouie dans le sable, dont elle ne sort que la nuit pour se nourrir. L'espèce est interdite de collecte (du moins en théorie, au même titre que tous les coquillages mauriciens), et la principale activité pourvoyeuse de cette coquille, l'extraction de sable corallien du lagon, est prohibée depuis 2001 à l'Île Maurice.
Cela n'empêche évidemment pas quelques spécimens d'atterrir sur le marché parallèle, mais globalement la tendance serait plutôt à la raréfaction. A noter l'existence d'une forme aux côtes plus épaisses et moins nombreuses, portant le nom de Harpa costata f. laetifica Melvill, 1916. Celle-là est actuellement quasiment introuvable.
(1) Walls, J.G (1980). Conchs, tibias and harps. A survey of the molluscan families Strombidae and Harpidae.
3 commentaires:
Je ne sais si mes com partent. C'est toujours avec plaisir que je découvre les articles de ce blog.
Gros bisous, Zonatus ! :0010:
Ils partent, la preuve :-)
Merci Sylvie,
A bientôt.
J'adore cette espèce, elle est magnifique.
Il y en a un magnifique spécimen au museum d'histoire naturelle de Bordeaux.
Il doit avoisiner les 10 cm
A+
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