vendredi 28 décembre 2007
Bonne année 2008 / Happy new year 2008
mercredi 26 décembre 2007
Cuba, loin de la mer
Polymita picta Born, 1778 - 23 à 29 mm, Cuba, Oriente province
vendredi 21 décembre 2007
Zolies photos
(Et hop, le billet le plus rapide de la blogosphère)
Joyeux Noël à tous.
dimanche 16 décembre 2007
Cypraea tigris (1)
Ce spécimen, très sombre et piqueté de micro points clairs, vient de l'Île Maurice. Il s'est développé récemment, dans des lagons mauriciens à la pollution galopante, un phénomène proche de la nigérisation calédonienne et touchant principalement - mais pas uniquement - les Cypraea tigris.
La suivante a été pêchée en Nouvelle-Calédonie, probablement dans les années 40. Cette forme au fond blanc crème a été décrite sous le nom de Cypraea pardalis Shaw, 1795.
La troisième vient de Polynésie, précisément de Raiatea, qui fait partie des Îles sous le Vent, dans l'archipel de la Société. Cette forme petite, au points très marqués, a aussi eu droit à son petit nom (sans plus de valeur taxonomique que le précédent) : Cypraea lyncichroa Melvill, 1888.
Enfin, voici un monstre, un freak à la bouche tordue. Les spécimens freak sont assez courants chez Cypraea tigris, sans doute n'est-ce que la conséquence statistique des quantités considérables pêchées chaque année.
* A propos, je cherche une Cypraea tigris f. schilderiana. En bon état, et d'au moins 125 mm. A l'échange si possible, mais un achat est considérable si le prix ne l'est pas. Faire offre.
jeudi 13 décembre 2007
Naturellement contrarié
Contrairement à l'Helix pomatia récemment montré du doigt sur ce blog, ce Busycon contrarium de taille raisonnable (240 mm) n'a rien d'un rebelle : comme tous ses congénères, il s'enroule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Busycon contrarium Conrad, 1840 - 240 mm, USA, Floride
Cette espèce fréquente les bancs de sable du golfe de Floride, ou il vit à faible profondeur, se nourrissant notamment de bivalves. Il peut atteindre des tailles très respectables, plus de 400 mm.
Il existe une - petite - controverse sur son nom (mais que serait la malacologie sans controverses ?). Je résume. Busycon contrarium a été décrit par Conrad en 1840 à partir de coquilles fossiles du Miocène. En 1958, Hollister décréta l'espèce éteinte, et proposa Busycon sinistrum pour les coquilles actuelles. Tout est bien mieux expliqué, quoique en anglais, ici.
Magie de l'inventivité humaine, on trouve aussi des Busycon contrarium bien loin de leurs rivages d'origine. En Inde notamment, canal siphonal raccourci et nodules rognés, et sertis d'argent (ou de métaux moins nobles) à la façon des chanks sacrés (Turbinella pyrum). Le but ? Les faire passer pour des chanks sénestres, extrêmement rares et recherchés pour leurs valeurs spirituelles.
Et, incidemment, extrêmement chers. Si un jour on vous en propose un à moins de plusieurs dizaines de milliers de dollars, n'ayez aucun doute : c'est une arnaque. Un truc pour la débusquer, même sous le maquillage : Turnibella pyrum possède trois plis columellaires bien marqués, absents chez Busycon contrarium. Méfiance quand même : d'ici que les "artistes" indiens rajoutent ces trois plis...
dimanche 9 décembre 2007
Bassina disjecta
Ce spécimen vient de Tasmanie (Australie). Bassina disjecta (synonyme de Callanaitis disjecta) fait partie de la famille des Veneridae, riche de plus de 500 espèces dont certaines sont parmis les plus spectaculaires des bivalves.
Bassina disjecta Perry, 1811 - 53 mm, Australie
lundi 3 décembre 2007
Beau livre
Belles images, dommages que les commentaires [EDIT : ceux de L'Internaute] soient truffés d'inexactitudes. Papuina pulcherrima ne vient pas des Philippines, mais est endémique à la Papouasie-Nouvelle Guinée. Liguus virgineus n'a jamais été "commun dans les eaux des Caraïbes", puisque il vit dans les arbres d'Haïti et de République dominicaine. Quant à Cypraea cribaria exmouthensis, il y a peu de chance que cette coquille ait un jour servie de "monnaie en Inde et en Afrique" : elle ne fréquente que les eaux australiennes. Etc., etc.