lundi 28 janvier 2008

Good old strombus

Voici l'un des plus rares représentants de la famille des Strombidae : Strombus oldi Emerson 1965, nommé ainsi en l'honneur de Bill Old. Toute l'histoire de sa découverte, puis de la traque de spécimens vivants en Somalie, est expliquée (en anglais) ici, sur l'excellent site du club conchyliologique de Jacksonville.

Strombus oldi Emerson, 1965 - 107 mm, Somalie

Ce spécimen provient - comme la majorité des spécimens récoltés - de Somalie, du golfe d'Aden dont il est endémique. Il n'est sans doute localement pas si rare, mais la situation géopolitique qui prévaut en Somalie depuis des années restreint fortement les possibilités de récolte.

mercredi 23 janvier 2008

Ce qu'ils sont devenus - Rare shells 4/50

Quatrième épisode de la série relative au destin des 50 espèces mises en avant par S. Peter Dance dans "Rare Shells" : voici Spondylus regius Linné, 1758

Dance lui consacre la dernière et cinquantième notule de son livre, et montre que Spondylus regius apparaît vraisemblablement dans la littérature généraliste bien avant sa description par Linné. Dans A journey to Paris in the year 1698, paru en 1699, Martin Lister évoque "a large Blood-red Spondile", que Dance suppose être Spondylus regius, et pour lequel un duc d'Orléans (mais lequel ?) aurait dépensé "900 livres". L'extrait peut d'ailleurs être retrouvé sur Google Books :

Spondylus regius peut atteindre des dimensions spectaculaires - le record mesurerait plus de 260 mm, épines comprises. A noter, sur ce spécimen de "seulement" 197 mm, la présence de valves - malheureusement uniques - de plusieurs Ostreidae, a première vue Lopha cristagalli Linné, 1758.


Spondylus regius Linné, 1758 - 197 mm, Philippines

mercredi 16 janvier 2008

The Cone Collector 5

Grâce à l'opiniâtreté d'António Monteiro, le cinquième numéro de la revue en ligne The Cone Collector (aka TCC # 5) l'est - en ligne. C'est forcément pointu, puisque dédié à la famille des conidae, c'est plus ou moins savant mais toujours passionnant, c'est à télécharger et à partager avec tous ceux que les cônes intéressent.

dimanche 13 janvier 2008

Encore un cône de Madagascar

Comme les cônes précédents, Conus betulinus rufoluteus a été récemment décrit, en l'occurrence en 2005 par Bozzetti et Ferrario. Mais contrairement aux Conus chiapponorum et solangeae, il n'a que le statut de sous-espèce de Conus betulinus - certains spécialistes n'y voyant d'ailleurs qu'une simple forme. Quelle que soit sa valeur taxonomique, il reste rare et les exemplaires parfaits (celui-là ne l'est malheureusement pas) coûteux.

Conus betulinus rufoluteus Bozzetti & Ferrario 2005 - 63 mm, Madagascar

A noter que l'holotype (c'est à dire le spécimen à partir duquel a été effectuée la description) est conservé au Museum national d'histoire Naturelle de Paris. On peut le voir .

mardi 8 janvier 2008

Conus chiapponorum & solangeae

[M.A.J du 10/01/2008] : Une première version de ce billet confondait ces deux espèces. Merci à Felix Lorenz qui a levé mes doutes.

Décrits assez récemment (en 2004) par Lorenz pour le premier, par Bozzetti pour le second, ces deux petits cônes restent mystérieux à bien des égards. Aucun exemplaire vivant n'est connu, seuls des spécimens plus ou moins frais (plutôt moins, en général; ceux-ci sont parmi les meilleurs et sont loin d'être Gem) ont été rejetés par les vagues sur les plages agitées du sud Malgache, vers le village de Lavanono.

Conus chiapponorum Lorenz, 2004 - 36 mm, Madagascar

Conus solangeae Bozzetti, 2004 - 24 mm, Madagascar

Conus solangeae Bozzetti, 2004 - 27 mm, Madagascar

jeudi 3 janvier 2008

Album photo

Blogger ne permettant pas d'afficher les photos dans leur résolution la plus élevée, vous pouvez retrouver celles-ci dans l'album Picasa associé à ce blog.

A ce propos, et au risque de me répéter : ces photos, tout comme celles du site Zonatus.com, ne sont pas libres de droit. Vous pouvez néanmoins les télécharger pour votre usage personnel, et je donne volontiers l'autorisation de les reproduire dans le cadre de projets (web ou papier) non commerciaux - encore faut-il qu'on me la demande.