lundi 11 janvier 2010

Le chien chie là

Attention, âmes sensibles s'abstenir.

Une plage de Martinique ou d'un ailleurs tropical, dans la chaleur d'une fin après-midi. Sur le sable par les vagues léché, le chien chie. Là. Quelques jours ou quelques semaines plus tard, un innocent pied nu fait crisser sous ses orteils les grains blonds. Résultat :


Le "vers chien" - Ankylostoma caninum, qui provoque une affection appelée larva migrans - a saisi l'occasion d'une minuscule plaie créée par une piqûre de moustique pour commencer sa lente remontée dans le réseau veineux. Le propriétaire de ce pied eut-il été canin que le vers aurait terminé dans son intestin, pour un nouveau cycle parasitaire. Pas de chance (pour personne), il était humain. Perdu pour perdu, le vers déclenche alors un prurit à s'arracher la peau et les chairs. Rien de grave, un simple comprimé stoppera la course folle du monstre.

La solution ? Interdire les chiens sur la plage (illusoire) ou y porter des chaussettes (ridicule). A propos, je serais d'ici peu en Martinique pour une courte étape conchyliologique. Si vous avez des coquilles locales à échanger, n'hésitez pas à me contacter. Pour me reconnaître là bas, c'est simple : je ne porterai pas de chaussettes.

Sinon, la Martinique, c'est aussi ça :

Martinique, baie du Diamant

jeudi 7 janvier 2010

Cônes tueurs dans le Monde

Siratus, sur son blog Vogue la galère, nous apprend l'existence d'un - remarquable quoique bizarrement titré - article paru dans le quotidien Le Monde du 2 janvier : Lourdes Cruz : la dame et son tueur fourbe. Signé Annick Cojean, il trace le portrait de Lourdes Cruz, chercheuse aux Philippines qui s'intéresse depuis 30 ans aux cônes venimeux, et en particulier à l'un des plus redoutable d'entre eux, Conus geographus. C'est en accès libre, pour l'instant du moins.